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Le mot « Fétichisme » apparaît pour la première fois en 1760 sous la plume de Charles de Brosses (1709-1777)
dans son ouvrage Du culte des Dieux Fétiches ou il compare ceux de l’ancienne religion de l’Egypte avec les pratiques cultuelles de l’Afrique. Fétiche, vient du portugais « feitiça » mot qui
désigne un objet magique bienfaisant ou malfaisant.
C’est Diderot qui va ensuite officialiser l’existence de ces mots dans le dictionnaire de l’Encyclopédie.
Le fétichisme renvoie donc à un culte, qu’il soit spirituel ou sexuel ou les deux. L’objet fétiche représente la divinité et permet aussi de communiquer avec elle, il est à la fois symbole et
médium, cette fragmentation réduit le danger réel ou supposé d’une interaction directe avec la divinité.
C'est une perversion ? Le fétichisme a été longtemps considéré comme une
perversion sexuelle, Le médecin allemand Kraft Ebing (1840-1902), le classait ainsi. Pourtant, à la même époque, d’autres sexologues, ont relativisé cette évaluation, cherché à redéfinir les
frontières du normal et du pathologique. Il s’agissait, entre autres, de cesser enfin d’exclure de la société des gens dont la sexualité s’exprimait différemment des normes pudibondes en vigueur
: les homosexuels et bisexuels, pour ne citer que les plus connus. Le psychiatre Magnus Hirschfeld (1868-1935), le médecin anglais Havelock Ellis (1859-1939), ont beaucoup contribué à cette
redéfinition de la perversion. À propos du fétichisme, Havelock Ellis écrit :«les phénomènes du
symbolisme érotique sont ceux qui sont le plus spécifiquement humains ».
JM LoDuca définit le fétichisme comme « une perversion sexuelle dans laquelle une seule partie du corps (cheveux, seins, mains ou pieds.) ou une seule partie de
l’habillement à l’exclusion de toutes les autres déclenche le désir sexuel ».
Il y a perversion quand une dépendance s’installe. C’est le caractère exclusif du fétiche qui justifie qu’on le qualifie de « perversion ». C’est quand on devient dépendant de
la présence du fétiche qu’on entre dans la perversion.
Tous concernés ? En examinant les choses de plus près, on s’aperçoit qu’on est tous plus ou moins fétichiste.
Hétérosexuel ou homosexuel, hommes et femmes, tous égaux devant leurs fétiches ! Il semble même qu’aujourd’hui en Europe, la tendance soit à libérer l’expression fétichiste, dans ce qu’elle a de
plus alléchant comme de plus sordide.
Vers une redéfinition de la perversion ! Philosophes et artistes soutiennent la réflexion sexologiques et, à l’instar de Georges
Bataille, de Salvador Dali, ou de Maurice Heine réhabilitent l’œuvre de Sade en mettant l’accent sur sa dimension contestataire son rejet des idées reçues et autres contraintes sociales et
religieuses, sa volonté de redéfinir les frontières érotiques.
Le cadre conceptuel se précise avec les travaux d’Alfred Binet (1857-1911), qui voit le fétichisme sexuel comme une sorte de culte religieux. Il établit un lien entre le fétichisme et les cultes
monothéistes : en effet, le fétichiste focalise sa dévotion sur un objet séparé du tout. L’adorateur des pieds ou des chaussures ne s’intéresse pas aux cheveux, il voue un culte exclusif à
l’objet élu comme fétiche. Alfred Binet écrit : « Le fétichisme amoureux a une tendance à détacher complètement, à isoler de tout ce qui l’entoure l’objet de son culte et, quand cet objet
est une partie d’une personne vivante, le fétichiste essaie de faire de cette partie un tout indépendant ».
Fétichisme et dictionnaire... Endytophilie : C'est une personne qui est attirée par une autre personne lorsqu'elle est habillée plutôt que nue.... il n'aime pas la
voir déshabillée et préfèrerlui faire l'amour lorsqu'elle est vêtue.
La podiaphilie : C'est un fétichisme qui a pour objet les tabliers et les blouses. Pour certains cela serait apparenté à l'endytophilie. Site consacré à la Podiaphilie.