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Mon amour,


Je ne peux pas comme certains le faire à la demande, puisque je veux être sincère et vivre pleinement notre relation. Cela fait trois mois que tu es parti, trois mois qui furent très long pour moi. Espérant un mot de toi, un signe, malgré notre séparation un peu brusque. J'ai fait pendant tout ce temps le point sur notre relation et je m'aperçois que tu me manques ; toi et tes idées lubriques, je ne peux vivre à fond tes désirs mais il est possible de t'accorder de temps en temps un moment où je serais complètement à toi. 
 
 
Je sais que tu es un passionné doublé d'un sensuel, que ton désir de domination n'a rien de méchant, que tout cela n'est qu'un jeu pour toi. Un jeu pour nous unir. J'aime ton approche de la jouissance, qui ne ressemble pas à cette sensation plus ou moins brève que certains de mes amants précédents ressentaient en liaison directe par la simple pénétration ; pénétration que j'aime et ne dénigre pas. Non, ce que j'aime c'est cette chaleur qui m'envahit peu à peu idée après idée, ordre après ordre, corde après corde. Ces cordes qui me structurent jusqu'à construction finale, lorsque tes mains peuvent prendre possession du corps, de mon corps qui t'est offert. Je sais que tes mains sont avides de suivre chaque lien partout où qu'il aille, d'accentuer ou de relâcher la pression, de s'aventurer suivant leurs envies et ta seule volonté. Quelle soit la position que tu me demanderas j'obéirai à l'ordre reçu je me positionnerai et me laisserai entraver, les extrémités d'abord pour découvrir au fur et à mesure ce que tu auras conçu pour notre plaisir. Il y a tellement de façons différentes pour souligner telle ou telle partie du corps. 

J'aime imaginer depuis ton départ ses mains qui deviennent tour à tour caresses et étaux, elles frôlent ou enserrent, parfois lentement pour mieux se délecter de l'instant et imprimer la sensation, parfois fébrilement pour être partout à la fois pour que chaque parcelle de chair ne leur échappe... 

J'imagine que tu laisses courir tes envies, tes impulsions, tes délires les plus fous pour avoir choisi au préalable les objets dont tes mains vont se servir maintenant pour concrétiser tes désirs les plus secrets. 

J'imagine cette petite roue dentelée qui suit chaque courbe de mon corps, ce bouchon pour agacer le clitoris, ces pinces sur mes seins et mes lèvres, ce vibro qui pénètre mes orifices, cette cire qui coule goutte à goutte sur mon corps... Je sais que tu peux laisser aller ton regard sur chaque objet placé autour de toi. Sur ton lieu de travail, la voiture, la maison et que tu leurs trouves une utilisation à tes envies. 

Oh ! Mon amour qu'aimerais-tu introduire dans mon vagin... 

Mon anus je ne l'offre qu'à ta langue, tes doigts, ton tendre sexe et... ton imagination…. 

N'oublies pas, c'est à moi que tu destines tous cela, puisque tu es mon guide et, que je m'offre à toi. Souvent tu m'as demandé quelles sont mes envies, mes désirs dans ce genre de situation. Eh bien ! Je t'écris ce que je ne peux te dire par honte, par peur je ne sais exactement. Oui, je te suis soumise mais je ne recherche pas la douleur. Je suis en fait, si je veux être honnête, un peu égoïste ; tu ressens du plaisir à jouer de mon corps qui t'est offert, qui se prête spontanément à tes envies. Je prends mon plaisir à ne rien faire que de me laisser faire, de vibrer au gré de tes fantaisies. En fait je vibre... de ne pas savoir, de me laisser faire, de sentir tes mains me palper, me caresser, voir me malmener là où te le veux. J'aime te laisser jouer avec mon corps pourvu que tu t'en occupes et de sentir ton réel plaisir à le faire. 

Le plaisir de ma soumission est de te laisser le libre choix des armes et de la stratégie d'attaque. Pourtant des fois je sens que tu n'oses prendre ce que je t'offre. Ton départ en est la preuve, j'aime que l'on me le fasse, je me montre docile mais jamais je ne te dirai en face ce que j'écris là, jamais je n'avouerai haut et clair ce que je pense de ma soumission. Cela est peut être du à mon éducation, à des tabous que je n'ose affronter mais je m'offre qu'en même corps et esprit à ta libido. 

Je ne désire pas non plus être une soumise à temps complet, j'ai besoin d'un minimum de liberté dans ma vie pour ne pas scléroser dans une situation des fois un peu dure. Si tu comprends ce que je ressens, reviens mon amour, reviens et je me donnerai régulièrement à toi. Je me donnerai totalement comme une esclave à son maître (à nous de régler cela dans un contrat d'esclave à maître). Reviens mon amour ! 

Ces moments de soumission je les attends avec craintes et envies à la fois. J'exécuterai tes ordres donnés gentiment et fermement comme tu le fais d'habitude. Je marcherai à quatre pattes ou simplement prendrai des positions ordonnées. J'écarterai mes fesses comme tu l'aimes puis me caresserai selon tes désirs. Ce jour j'accepterai d'être soumise et humiliée par toi. J'accepterai mes dégoûts enfonçant ton sexe fiévreux dans ma bouche, pour le sentir palpiter contre mes lèvres, ressentir sa chaleur sur mon palais et la douceur du gland sur ma langue. Et je m'ouvrirai complètement à toi quand tu introduiras un puis deux doigts dans mon vagin. Je m'ouvrirai entièrement quand de deux, tous tes doigts réunis en faisceau entreront en douceur dans mon orifice. 

« Enfonces lentement ta main jusqu'au poignet, à l'intérieur de ma cavité, ressens ma chair tiède et souple. Fais moi jouir sans fin, faits moi jouir jusqu'au bout ». 

Mon amour, mon maître... je tiens à te dire que comme tu l'as toujours cru, je n'ai pas procédé par souci de te faire plaisir plutôt que par réelle conviction. Non, ma timidité, ma crainte des choses qui ne se font pas... m'ont empêché de te faire comprendre mes sentiments. Ils m'ont empêché de te dire que tu pouvais aller plus loin, oser ce que je n'ose avouer. 

Mon maître, reviens, docilement tienne. 

Dominique

Par Essentiel - Publié dans : Textes d'ELLES
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