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« Je suis sûr que tu as très soif ». Surprise par ce coq-à-l'âne je le regarde éberluée et me rends
compte que ses yeux se dirigent vers le verre vide qui trône au milieu de la table. Je ne comprends pas où il veut en venir. Mais je lui réponds sur un ton indécis empreint d'une crainte
diffuse
« Oui Maître. C'est vrai que j'ai très soif ».
« Et bien, tu vas pouvoir satisfaire ton envie... mais peut-être pas de la façon que tu escomptais... ».
A ces derniers mots, je sens, malgré l'inquiétude qui l'étreint, mon cœur faire un bond dans ma poitrine. Eperdue de joie, mes lèvres s'étirent en un sourire radieux.
Oh oui, mon Maître ai-je envie de hurler pour avoir le bonheur de vous appartenir je suis prête à tout accepter. Je me demande toutefois ce que mon maître pourrait bien me demander qui surpasse
ce qu'il a déjà exigé de moi. N'a-t-il pas usé et abusé de mon cul sans que je puisse, poignets et tête entravés, rien faire pour me soustraire à ses assauts répétés qui m'ont brisée ?
N'a-t-il pas sa marque comme pour le bétail ? Toutes ces choses qu'il a exigées de moi jusqu'à être traitée comme une véritable chienne, qui m'ont humiliées, avilies, abaissée au rang de simple
objet sexuel, que j'ai supportées et surmontées pour lui complaire. Chaque épreuve imposée étant la preuve de son intérêt pour moi. Que pourrait-il me demander de plus alors qu'il me semble avoir
atteint les limites de la plus parfaite soumission? Veut-il ma servilité ? Ce que, je dois bien en convenir, je ne me suis pas encore résolue à lui donner. Veut-il briser en moi les derniers
vestiges de dignité et détruire ce qui me reste de personnalité ? Peut-il vraiment exiger cela de moi qui reviendrait à nier totalement ce que je suis et ce que je peux et veux être. Cette pensée
m'angoisse soudain et mon cœur se serre. Je ne suis plus sûre de rien. Certainement pas de vouloir cela.
Mais mon Maître me tire de mes réflexions. Il se redresse et d'un ton qui n'admet aucune réplique, m'ordonne de prendre le verre qui est sur la table et de pisser dedans.
« Tu as intérêt de faire en sorte qu'aucune goutte n'éclabousse le carrelage si tu ne veux pas le nettoyer avec ta langue, m'assène-t-il froidement ».
« Alors », reprend le Maître d'un ton impatient, « j'attends... ».
Le ton est dur et le regard qu'il pose sur moi est intransigeant.
Je reste un moment figée, puis sans un mot, je me saisis d'une main que l'émotion fait trembler, de l'élégant verre en cristal aux bords évasés et le positionne entre mes cuises l'appuyant
fermement contre mon sexe. Un moment, je reste ainsi mon corps ne pouvant se résoudre à laisser s'échapper le moindre jet sous le regard attentif du Maître confortablement installés dans le
canapé. Je me sens si ridicule debout au milieu de ce salon, jupe retroussée sur mes reins un verre fiché entre les cuisses. Il me semble atteindre le fond de l'avilissement où toute dignité est
abolie. J'essaie de me détendre.
De me raisonner. Cela est si peu de choses par rapport à ce que j'ai déjà vécu. Et pourtant... Enfin un mince filet qui peu à peu s'épaissit sort de mes entrailles et remplit avec un gargouillis
qui me fait rougir de honte, le verre dont je sens les parois tiédir sous mes doigts crispés. Une fois que j'ai fini, je ramène devant moi le verre rempli à raz bord du liquide mordoré et
tiède.
« C'est bien », me dit le Maître.
« Maintenant bois ! ».
Affolée, je jette un regard vers mon Maitre qui demeure le visage impénétrable les yeux brillant d'une joie sardonique. Il ne peut pas me demander cela dont la seule idée me donne la nausée.
« Mais... Maître.... je... vous... ». Je bredouille misérablement. Impossible pour moi d'aligner deux pensées cohérentes. Mon regard va du verre au visage de Maître M qui demeure impassible
devant ma supplique désespérée.
« Bois », répète-t-il d'un ton dont la dureté me fait frémir. Immédiatement! Je ne veux plus voir la moindre goutte au fond du verre.
Lentement, comme s'il pesait des tonnes, je porte le verre à mes lèvres. Une effluve aux senteurs fade atteint mes narines et fait naître en moi un spasme nauséeux qui me tord le ventre. Le verre
est maintenant aux bords de mes lèvres. J'ai envie de vomir. Impossible pour moi de me résoudre à faire couler le chaud liquide odorant dans ma gorge. Je reste ainsi le geste en suspend.
« Bois », ordonne une nouvelle fois avec un ton menaçant qui me fait craindre le pire.