Ah ! Les baisers bandants de ta bouche,
Ta langue furtive et farouche
Qui me suce avec tant d'adresse
Et noie mon gland gonflé d'ivresse !  

Ah ! Ton humide et profonde fente
Où j'introduis mes bourses brûlantes,
Où mon phallus fier athlète
Cogne haut et fort sa tête ! 

Ah ! Ton cul rond de toute beauté
Où ma verge droite, élancée,
Enfonce ses nerfs tendus et durs
Comme une flèche perçant l'azur ! 

Ah oui ! Sur ton corps je veux jouir
Tout mon trépidant désir !
Ah ! Laisse moi enfin sortir
De ces trous que tu as su si bien m'offrir ! 

Alors, tenant d'une main ferme
Mon membre oblong,
Je décharge comme fou mon sperme
Sur le blé de ton poil blond,

Fait jaillir une blanche écume
Foutre parfumé de mon désir,
Liqueur trouble qui s'abat et fume
Sur ton sexe saphir ! 

Puis, comme la lune à la croisée du soir
J’élève vers ton visage, ô ma déesse,
Ma verge encore pleine de promesses
Tel un flamboyant encensoir

Et j'arrose, une dernière fois, de foutre
Ta bouche, fleur de sang,
Vidant comme une outre
Mon désir évanescent...

CYR