Je t'attends avec impatience dans cette chambre. Les stores baissés laissent filtrer un léger jour par leurs interstices.

Tu passes le seuil de la chambre, mais je ne te laisse faire d'autre pas plus avant. Je te plaque contre la porte et de mes mains devenues expertes de nos nuits d'amour, je fais sauter ces apparats qui te vont si bien mais pas tant que ta nudité.

Enfin au diapason, je presse la mienne contre la tienne. Mes seins contre ton torse, ma petite chatte mouillée contre ta queue dressée, ma langue dans ta bouche.

J'enroule une de mes cuisses autour de ta taille, ma petite fente s'ouvrant légèrement pour entrer en contact avec juste le bout de ton sexe. Histoire de défaillir en songeant au moment où tu me pénétrerais totalement.

Mais pour l'heure, simplement nue, je te fais cette pipe que nous aimons tant, celle du pas de la porte.

Soumis à mon appétit, tu te laisses avaler par ma bouche.

Ma langue n'a de cesse d'agacer ta si jolie queue tandis qu'une de mes mains descendent satisfaire ma chambre secrète.

N'ayant aucune crainte sur le potentiel de notre désir, je vais jusqu'au bout. Je te suce jusqu'à ce que ta douce semence coule le long de ma gorge.

Tu me relèves. Tu m'embrasses avec cette fièvre qui nous est propre. Tes doigts enserrent un de mes tétons, pratiquant un roulement de plus en plus fort, m'arrachant un petit cri de douleur, d'extase…

Tu renverses ma tête en arrière afin de planter tes dents dans mon cou.

Tu sais à quel point cela a le pouvoir de m'exciter. Limite, ça me rend dingue.

Les rôles se renversent. De dominante je passe à celui de dominée, que j'aime cette sensation de pouvoir que nous conjuguons tantôt à la première personne, tantôt conjointement.

Tes doigts m'excitent toujours, ta bouche sur mon cou, ton autre main écarte les pans de mon antre humide de désir. Tu avances, me faisant reculer jusqu'au premier bout de meuble sur lequel tu peux me hisser.

Et cette fois, c'est toi qui te mets à mes pieds avec pourtant ce sentiment de puissance qui nous envahit à se faire jouir mutuellement.

Ta langue vient doucement jouer avec mon petit abricot, l'agaçant sans relâche tandis que tes doigts eux avancent pas à pas vers l'alcôve de ma chambre secrète. Certains d'entre eux, coquins, filent vers la porte de derrière…Je me laisse aller à cette vague de plaisir diffus, retenant ma jouissance pour finir par la laisser me posséder totalement, mes doigts plantés dans tes cheveux, mon bassin ondulant au rythme de la danse de tes doigts exercés.

Pantelante de plaisir, je fais le tour de ta taille avec mes cuisses humides, plaquant mon désir toujours aussi vif contre le tien revenu à la vie.

Tu mets tes mains sur mes fesses et me soulèves, jouant de ton épée contre mon fourreau. Je n’ai qu'une envie, te sentir me transpercer.

Et en même temps, l'envie de plus de plaisir, plus de jeux, avant que tu ne viennes investir ma chambre secrète.

Attendre ce moment où enfin je te sens en moi complètement, l'espérer ardemment en reculant son échéance toujours un peu plus.

Nous allons combattre sur le lit. Avec cette violence des sens qui n'appartient qu'aux amants. Ton poing enserre ma chevelure, ta bouche sur la mienne, tu t'amuses à faire monter cette appétence en glissant ta queue à l'orée de ma figue sans jamais t'y aventurer plus en avant.

Je plaque une de mes mains dans le bas de ton dos, l'autre sur tes fesses. Et nous commençons cette danse que j'aime tant. J'écoute tes mots envahir mon esprit, m'excitant plus encore. Les effluves de ce parfum de sexe, l'arôme de nos deux corps mélangés, achèvent de me faire basculer.

C'est ainsi que je te renverse pour prendre le contrôle. Toi sur le dos, moi sur toi, je t'offre le spectacle de mes seins érigés de désir, de mon clitoris gonflé de plaisir. Une de mes mains se promenant sur mon corps, l'autre descendant vers mon intimité, je me caresse sans quitter ton regard des yeux.

Tu me regardes me faire jouir en aimant penser que c'est ce que je fais lorsque tu n'es pas là. Tu prends ta queue dans ta main et rejoins le ballet auquel je me livre.

J'aime te voir lorsque tu imprimes à ton sexe ces lents mouvements de va et vient.

Excitée par tant d'érotisme, je me retourne alors, offrant à tes yeux la vue de ma croupe. Ma taille que tu aimes tant, mes fesses de brésiliennes bien écartées, ma chambre secrète totalement ouverte, je te dis de me prendre « sauvagement. »

Ce que bien sûr, en adversaire qui ne capitule pas facilement, tu ne le fais pas. Tu me rends folle en ne rentrant que le bout de ton gland dans ma petite chatte affamée.

Lorsqu'enfin je te supplie, une de tes mains s'agrippe à mes cheveux, l'autre posée sur mon cul, tu t'enfonces enfin en moi avec cette force que j'aime tant. Je sens tes testicules venir frapper ma petite chatte à chaque coup d'épée que tu me donnes, tu ponctues tes offensives de claques sur mes fesses, augmentant ainsi l'excitation que j'éprouve.

Bien que souhaitant mourir de plaisir sous tes assauts violents, je te demande de ne pas m'achever sur-le-champ. Car c'est sur un autre terrain de jeu que je souhaiterais recevoir le coup de grâce. Après avoir joui de nombreuses fois… Je te prends de nouveau dans ma bouche, buvant au calice le doux nectar du mélange de nos jouissances.

Je te suce doucement jusqu'à ce que ta queue soit bien dure et là, je m'allonge en te demandant de me prendre par la petite porte de derrière.

Je suce le bout du stylo en relisant cette lettre.

J’écarte légèrement les cuisses qui me confirment l’envie de vivre cela.

Soupir…

La (Le) soumis(e) écrit sur des bouts de papiers 3 souhaits.

Le (la) dominant(e) doit faire ce qui est souhaité.