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Comment des histoires de fesses peuvent conduire à Loi n° 2002-323 du 6 mars 2002 qui à pour objectif la restitution par la France de la dépouille mortelle de Saartjie Baartman dite « Vénus Hottentote ». à l’Afrique du Sud , décédée à Paris en 1815 ?

 

Je ne mets pas d’image par respect pour cette femme, si vous voulez voir vous trouverez facilement sur le net.

 

Qui est Saartjie Baartman ?

 

1770 (date estimée)

Naissance de Saartjie baartman, originaire du peuple Khoïkhoï, dans l’actuelle afrique du Sud alors sous domination boer.

 

1770 – 1795

Au service des colons, à l’instar de sa famille, elle travaille dans la ferme de Hillegert Muller, avant d’être vendue à Pieter Caezar, un commerçant du cap. au fil des années, elle trouve réconfort dans l’alcool. Dès son adolescence, la jeune fille est affectée de stéatopygie et de macronymphie (organes sexuels protubérants), symptômes qui susciteront curiosités et fantasmes en occident.

 

1803

Saartjie devient la servante du frère de Pieter, Hendrick Caezar et fait la rencontre de Hendrick Van Jong, un européen sans le sou, dont elle devient la compagne. ils ont ensemble un enfant, lequel meurt comme les deux autres qu’a eu Saartjie avec des hommes dont le nom reste inconnu. Hendrick Van Jong la quitte en 1806 pour rentrer en hollande.

 

1808

Hendrick Caezar, conscient du « potentiel » exotique de Saartjie, la convainc de faire commerce de ses attributs. Caezar s’associe à Alexander Dunlop, chirurgien écossais, qui leur obtient des laissez-passer pour quitter l’Afrique du Sud.

 

1810

Saartjie arrive en angleterre, où elle est la servante de Dunlop et Caezar, tout en conquérant le public londonien, lors de spectacles populaires où elle joue son personnage de « hottentote apprivoisée ».

 

28 novembre 1810

Suite à la plainte de l’institution africaine, accusant Caezar d’esclavagisme, la plus haute cour de droit commun d’Angleterre clôt l’affaire. InterrogéE notamment par des officiers de police judiciaire, Saartjie déclare à cette occasion : « Je n’ai pas de plaintes à formuler contre mon maître ou ceux qui m’exhibent. Je suis parfaitement heureuse dans ma présente situation et n’ai pas de désir quelconque de retourner dans mon pays ».

 

1811

À l’initiative de Dunlop, Saartjie est baptisée dans la cathédrale de Manchester. aux yeux de la loi, elle est désormais Sarah Baartman.

 

1814

Sarah quitte londres pour Paris, probablement en compagnie de Caezar, qui a dû changer entre-temps d’identité et la loge à proximité du Palais royal, alors lieu de toutes les décadences. la « Vénus hottentote » séduit un nouveau public et va jusqu’à inspirer un opéra comique qui porte son nom de scène.

 

1815

Passée sous la coupe de réaux, énigmatique boutiquier et montreur d’animaux, Sarah devient la « star » des salons de la haute société parisienne.

 

Mars 1815

La « Vénus hottentote » attire la curiosité des scientifiques, dont celle de l’anatomiste en vogue Georges Cuvier. celui-ci obtient de réaux l’examen de Sarah, trois jours durant, dans son Muséum d’anatomie au sein du Jardin des Plantes. Sarah refuse alors catégoriquement de dévoiler son sexe, malgré la pression des scientifiques.

 

29 décembre 1815

La chute de popularité, l’exhibition dans des music-halls miteux, la bascule dans la prostitution, enfin la rudesse de l’hiver parisien ont raison de la santé de Sarah. elle s’éteint, probablement victime d’une pneumonie et des suites de maladie vénérienne.

 

1817

Deux ans après avoir récupéré la dépouille de Sarah pour la disséquer et en mouler le corps, l’anatomiste Georges cuvier livre le compte-rendu de ses recherches devant l’académie de médecine. Ses conclusions sont formelles : « les races à crâne déprimé et comprimé sont condamnées à une éternelle infériorité ».

 

1817 à 1994

Le moulage de plâtre, le squelette et les bocaux contenant les organes génitaux et le cerveau de Sarah sont exposés au Musée de l’homme à Paris jusqu’en 1976, où ils sont relégués dans les réserves.

 

1994

Après la fin de l’apartheid en Afrique du Sud, les chefs du peuple Khoïsan font intervenir Nelson Mandela afin qu’il exige de François Mitterrand la restitution des restes de Sarah. cette demande se heurte à un refus des autorités et des scientifiques français au nom du patrimoine inaliénable du Musée de l’homme et de la science.

 

29 janvier 2002

La proposition de loi du sénateur Nicolas About, œuvrant pour le retour de la Vénus hottentote en son pays, est adoptée à l’unanimité par ses pairs. le rapport de l’Assemblée nationale du 30 janvier précise notamment: « notre pays doit ainsi accomplir son devoir de mémoire en particulier par rapport au fait colonial et reconnaître, malgré les difficultés, les erreurs qui entachent cette période de l’histoire, en particulier s’agissant de l’esclavage qui a constitué un crime contre l’humanité. »

 

9 août 2002

À l’occasion de la Journée des femmes en Afrique du Sud, les restes de Sarah Baartman sont inhumés dans sa province natale du cap. la cérémonie se déroule en présence du président Thabo Mbeki, de dignitaires étrangers, de prêtres et de poètes.





Par Essentiel - Publié dans : Chut... Ne pas juger !
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